Suite à un appel à projet « ENGIE – Open’innov »
En 2015, ENGIE lance un appel à projet « Open’innov » portant sur la lutte des îlots de chaleur urbains (ICU) sur les régions du pourtour méditerranéen.
L’occasion pour nous, de faire un point sur nos différentes recherches sur le sujet, commençaient en 2007.
Nous en avons tiré un double constat :
- Avec le changement climatique, les territoires et plus particulièrement les villes, sont et seront de plus en plus sensibles au phénomène d’ICU, constituant un enjeu majeur en termes de Santé humaine, Économique et Environnementaux.
- Une difficulté de passage de la prise de connaissance à l’action. Les sources d’émergence des ICU sont connues mais les actions concrètes pour les éviter sont rarement définis et mise en œuvre. Les acteurs locaux sont peu informés des enjeux relatifs aux ICU et ne sont pas partie prenante des démarches de lutte.
L’objectif du projet Re-Med-ICU est donc de créer un réseau méditerranéen pour lutter contre les îlots de chaleur urbains pour et avec les acteurs, afin de minimiser les impacts environnementaux et socio-économiques.
De nombreuses collectivités ont déjà travaillé sur ce phénomène, il est important que d’autres puissent profiter de cette expérience afin d’éviter les doublons d’études. Également, les pays du Sud de la Méditerranée, possèdent des solutions simples de lutte des ICU, la plateforme que nous voulons mettre en place, permettrait à tous d’échanger sur les différentes expériences.
Le projet Re-Med-ICU
Ce Réseau Méditerranéen de lutte contre les îlots de chaleur urbains vise à :
- Établir un diagnostic partagé par la collectivité et les acteurs du territoire pour engager un programme commun de lutte contre les ICU
- Mobiliser l’ensemble des acteurs permettra également de mettre en avant des actions et des bonnes pratiques de lutte des ICU
- Valoriser ces actions tant sur le plan environnemental, qu’économique ou social
Lauréat « Open’innov » avec ce projet en 2016, nous sommes appelés à mettre en place une plateforme d’échange et de prendre contact avec l’ensemble des collectivités qui ont de près ou de loin abordé cette problématique.